Après 4 années de restructuration, l’Ehpad Belleville, rebaptisé Sara Weill‑Raynal, s’adapte aux enjeux actuels en offrant une meilleure prise en charge du vieillissement et de la perte d’autonomie. L’Ehpad compte désormais 94 chambres individuelles, soit 5 de plus qu’auparavant, réparties sur 6 niveaux, dont le premier est réservé aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de troubles cognitifs.
Les travaux effectués se sont inscrits dans une démarche architecturale innovante, bienveillante et bientraitante, qui s’articule selon trois axes :
- offrir un confort optimal aux résidents.
- améliorer les conditions de travail du personnel.
- garantir une haute qualité environnementale (HQE) du bâti.
Sara Weill-Raynal :
Sara Leven (1888-1975) devient en 1910 l’une des premières femmes internes des hôpitaux de Paris. Elle devient dans les années 1930 inspectrice de la santé dans les départements de l’Oise et de la Seine. Socialiste engagée, elle est nommée en 1939 secrétaire générale du Comité des femmes socialistes.
Sous l’occupation, la famille Weill-Raynal est frappée par les lois antisémites de Vichy. Étienne Weill-Raynal, son mari, est un moment interné à Drancy et plusieurs parents proches, dont sa mère et son frère, meurent en déportation. Empruntant de fausses identités, Sara et Etienne quittent Paris et leurs enfants se dispersent, certains rejoignent la résistance. Bien que fortement éprouvée par la guerre, Sara joue un rôle actif jusqu’à la fin de sa vie dans le Haut comité d’études contre l’alcoolisme.
Déroulé :
- 15h : prises de parole et dévoilement de la plaque en hommage à Sara Weill-Raynal, en présence de représentants de sa famille ; de Véronique Levieux, Adjointe à la Maire de Paris en charge des seniors et des solidarités entre les générations ; d’Éric Pliez, Maire du 20e arrondissement de Paris ; d’Isabelle Bilger, directrice de l’autonomie de l’ARS Ile-de-France ; de Nicolas Bonnet-Oulaldj, Président de la Sem PariSeine.
- 15h30 : visite de l’établissement.