Anne Hidalgo a fait de l’amélioration de la qualité de l’air une priorité. La Ville de Paris et Enedis dévoileront lundi un dispositif inédit – intitulé Pollutrack – qui va permettre de compléter les cartographies d’Airparif grâce à des mesures de particules effectuées dans les différentes rues de la capitale.
La pollution de l’air est l’une des premières causes de mortalité en France : 48.000 morts prématurés par an à l’échelle nationale, 6.500 à l’échelle du Grand Paris. Elle réduit de 2 ans l’espérance de vie des Franciliens et entraîne chez de nombreuses personnes des problèmes respiratoires. Il y a dans ce domaine une urgence de santé publique.
Anne Hidalgo a donc fait de l’amélioration de la qualité de l’air une priorité de sa mandature. Avec son équipe, elle conduit depuis trois ans une politique volontariste de développement des mobilités propres et de réduction de la place des véhicules polluants.
La Maire de Paris tient pour cela à s’appuyer sur des initiatives innovantes, portées par les associations, les acteurs publics, les entreprises privées ou les citoyens eux-mêmes. C’est le cas d’Enedis, entreprise de service public, gestionnaire du réseau de distribution d’électricité. Ses dirigeants ont décidé de mobiliser la flotte automobile de l’entreprise pour expérimenter un dispositif inédit – intitulé Pollutrack – de relevé de la pollution.
En croisant ces données nouvelles avec l’expertise d’Airparif, association indépendante chargée de la surveillance de la qualité de l’air depuis 1979, la Ville de Paris va pouvoir mieux identifier les sources principales de pollution et les secteurs ou les périodes de la journée où il est le plus urgent d’agir.
Tous les détails de cette initiative, qui a vocation à faire des émules dans la France entière, vous seront présentés lundi après-midi lors d’un point presse autour d’Anne Hidalgo, de Philippe Monloubou, Président du Directoire d’Enedis, et des différents acteurs du projet.