communiqué de presse

Paris prend de nouvelles mesures pour protéger la biodiversité dans ses parcs et jardins suite aux impacts du confinement

Environnement
La Ville de Paris a entrepris un diagnostic biodiversité de l’impact du confinement sur la faune et la flore dans ses parcs, jardins et cimetières de la capitale, afin d’identifier les espèces, protéger certaines zones et renforcer sa gestion écologique.
Informations pratiques
Contact presse
  • Perrine BOITON
Élus référents
  • Pénélope KOMITÈS

Dans la continuité de son Plan biodiversité adopté en mars 2018, la Ville de Paris a entrepris un diagnostic de l’impact du confinement sur la faune et la flore dans les parcs, jardins et cimetières de la capitale. Cette étude a permis d’identifier des espaces où la biodiversité s’est particulièrement épanouie pendant cette période de confinement : lieux de nidification, développement de la flore locale précieuse pour les pollinisateurs, et micro-habitats naturels pour les insectes et les oiseaux…

Ainsi, la Ville de Paris a décidé d’amplifier ses actions en faveur de la biodiversité en protégeant certains de ces espaces. Des pelouses seront préservées en prairies estivales et automnales grâce à une tonte tardive. Cette méthode sera pérennisée à plus long terme, tout comme les lisières autour des boisements et massifs arbustifs permanents, afin de permettre aux insectes pollinisateurs de trouver pollen et nectar en quantité. Les oiseaux en profiteront également. Dans ce même objectif d’offrir une diversité de floraisons, la Ville laissera pousser les sous-bois et y conservera feuilles et branchages tombés au sol, espaces notamment propices aux vers de terre.

Certaines pelouses continueront d’être tondues afin de mieux résister au piétinement et de faciliter leur régénération.

L’entretien des arbres et arbustes va également évoluer. Les plantes grimpantes seront maintenues, notamment le lierre en couvre-sol pour offrir gîte et lieu de nidification. La taille des arbustes se fera après floraison au profit des insectes pollinisateurs et la tonte au pied des arbres sera plus tardive, afin que ces herbes servent de refuge à de nombreux oiseaux et insectes.

Enfin, les plantes sauvages auront également toute leur place dans les interstices des éléments bâtis, sur les murs, les clôtures, les allées des parcs et jardins.

Une attention particulière sera aussi portée à la végétalisation des zones humides créées dans les parcs et jardins parisiens : les mares, noues et lacs sont en effet les lieux d’une biodiversité spécifique précieuse.

Des panneaux pédagogiques seront installés devant ces espaces pour permettre aux Parisiennes et aux Parisiens de s’informer sur les espèces ainsi protégées.

Lorsque les parcs rouvriront, les Parisiens pourront ainsi découvrir toute une biodiversité bien réelle mais dont ils ne soupçonnaient pas la présence.