Le Conseil de Paris demande que le Gouvernement français lève l’interdiction faite aux collectivités territoriales d’entretenir des relations avec le Haut-Karabagh, autorise ainsi ces dernières à coopérer avec le Haut-Karabagh dans le cadre de l’aide humanitaire et forme le vœu que la République d’Artsakh soit reconnue.
Dans ce cadre, la Ville de Paris souhaite apporter une aide humanitaire d’urgence au Haut-Karabagh par le biais d’un opérateur sur place afin de venir en aide au plus près des populations victimes du conflit.
Par ailleurs, une aide d’un montant de 50.000 euros a également été votée à destination des populations du Haut-Karabagh comme des populations déplacées qui l’ont fui pour se réfugier en République d’Arménie. Elle sera versée via le Fonds arménien de France. Cette aide s’ajoute aux aides déjà acheminées vers Erevan, ville-partenaire de Paris, par l’AIMF dont elle est membre, d’une part d’un montant de 50.000 euros pour faire face à la situation engendrée par la COVID, et d’autre part de 30.000 euros pour venir en soutien aux réfugiés du Haut Karabakh.
La Maire de Paris s’est exprimée à plusieurs reprises pendant le conflit au Haut-Karabagh afin d’appeler à ce que cessent les violences et pour rappeler le soutien de la Ville de Paris au peuple arménien, où qu’il vive.