Construite entre 1861 et 1867, cet édifice est l’œuvre de l’architecte français, Théodore Ballu. L’église de la Trinité est l’emblème de l’architecture religieuse du Second Empire fortement inspirée par la Renaissance italienne.
Depuis son édification, cette église a déjà connu trois grandes restaurations. De 1882 à 1896, l’église de la Trinité fait déjà face à des problèmes liés au mauvais choix de la pierre de construction qui s’est révélée trop fragile. Entre 1921 et 1924, une nouvelle campagne de restauration à l’aide de ragréages en béton métallique accélère la dégradation des pierres. Les 4 groupes sculptés sont alors remplacés par des copies en pierres neuves. Enfin, entre 1979 et 1985, une campagne de consolidation du clocher est réalisée.
Plus de trente-cinq ans après cette opération, l’objectif est aujourd’hui de restaurer le massif sud de l’église.
Pour restaurer cet édifice majeur du paysage urbain parisien, la Ville de Paris investit 20,2 millions euros. Il s’agit de l’opération de restauration patrimoniale la plus importante réalisée par la Ville dans le cadre du plan pour les édifices cultuels voté en 2015, voulu par Anne Hidalgo et conduit par Karen Taïeb, Adjointe à la Maire de Paris en charge du patrimoine, de l’histoire de Paris et des relations avec les cultes.
Les travaux se dérouleront en trois grandes phases. Dans un premier temps, il s’agit de remettre en état le campanile, les tours lanternes, le mur pignon de la nef et les toitures de la terrasse. Puis, dans un deuxième temps, le massif sud sera rénové du sol jusqu’à la terrasse. Enfin, la dernière phase concernera la rénovation du porche, du perron et des deux escaliers avec balustrades.