Dès 2014, Paris s’est engagé en faveur de l’agriculture urbaine afin de re-créer des lieux de préservation de la biodiversité, créer des trames vertes au cœur des villes denses et limiter nos émissions des gaz à effet de serre en développant des circuits courts de proximité. C’est aussi le moyen de créer des emplois et du lien social.
Aujourd’hui, Paris compte plus de 220 sites d’agriculture en ville, dont soixante résultent des appels à projets de la Ville de Paris.
Cet après-midi, Audrey Pulvar a annoncé les 17 projets lauréats qui vont s’installer à Paris et dans 6 autres communes franciliennes. Au total, 14 hectares seront cultivés sur les toits, murs et en pleine-terre…
À terme, les projets des 4 saisons Parisculteurs permettront de produire 1 740 tonnes de fruits, légumes, champignons et aromates, 7 tonnes de poisson, 1,4 million de fleurs coupées et 1,4 millions de plantes par an. Une initiative qui met en avant les circuits courts et créera plus 380 emplois directs.
« Notre politique en faveur de l’agriculture urbaine se renforce et, en mettant l’accent sur les circuits courts de proximité, elle entre désormais dans une démarche globale de soutien à l’alimentation et aux agricultures durables.
Cette édition de Parisculteurs voit par ailleurs des parcelles de pleine terre, propriétés de la Ville hors ses murs, retrouver leur vocation agricole. C’est le cas du domaine de Pinceloup, à Sonchamp, dans les Yvelines avec ces 9 hectares », indique Audrey Pulvar.