Ce lundi 14 novembre, soit 4 jours avant la mort de l’écrivain le 18 novembre 1922, la Ville de Paris appose une dernière plaque sur un des domiciles parisiens de Marcel Proust. Cette inauguration vient clôturer un long et prolifique cycle d’hommage et d’évènements commencé l’année dernière, lors du centenaire de la naissance du romancier. Tout au long de cette période d’actualité proustienne, la Ville de Paris a tenu à rendre hommage à l’auteur grâce à une exposition au musée Carnavalet : Marcel Proust, Un roman parisien, mais aussi à la faveur d’un hommage au cimetière du Père Lachaise.
Avec l’apposition de cette dernière plaque, Paris garde trace de tous les lieux où il a vécu. Le promeneur passionné pourra d’une adresse, l’autre, se glisser dans les pas de Marcel Proust.
C’est en 1900 que Marcel Proust et sa famille emménagent au 45 rue de Courcelles. À cette époque. Il s’intéresse aux écrits de John Ruskin sur l’esthétique. Avec l’aide de sa mère, il traduit une partie de son œuvre en français sous les titres de La Bible d’Amiens (1904) et Sésame et les Lys (1906). En 1906, à la suite des décès successifs de ses deux parents, accablé par le chagrin et les souvenirs présents dans l’appartement où il vécut six ans à leurs côtés, Marcel Proust déménage. Il s’installe alors au 102 boulevard Haussmann, où il entreprend l’écriture de La Recherche.
Le 18 novembre, des fleurs seront aussi déposées, au nom de la Maire de Paris, sur sa tombe, au cimetière du Père-Lachaise.
En présence de :
Jeanne d’Hauteserre, Maire du 8ème arrondissement
Rosa Margarita Hernandez Caamaño de Grullón, ambassadrice de République Dominicaine en France
Jérôme Bastianelli, président de l’association Société des Amis de Marcel Proust