dossier de presse

Vernissage de l’exposition Jeanne Lanvin

Informations pratiques
Vendredi 6 mars 2015 à 18:15
Palais Galliera
10 Avenue Pierre 1er de Serbie, 75116 Paris, France

Élus référents
  • Anne HIDALGO
En ouverture de l’exposition Jeanne Lanvin, vendredi au Palais Galliera, Anne Hidalgo a rendu un hommage appuyé au secteur de la mode, qui représente 60.000 emplois directs dans la capitale. La Maire a également annoncé que Paris lui consacrera un soutien financier de 57M€ d’ici 2020.   Seul le prononcé fait foi.   «Je suis particulièrement heureuse de m’adresser à vous dans le cadre de l’inauguration de cette superbe exposition. Jeanne Lanvin incarnait mieux que nulle autre la Parisienne élégante, indépendante, émancipée.   Depuis près de 15 ans, Alber Elbaz perpétue et valorise le savoir-faire unique de cette maison mythique et plus vivante que jamais.   Cher Alber Elbaz, je crois que vous savez déjà combien j’affectionne le travail de Lanvin ; je veux aussi vous dire combien j’admire le talent avec lequel vous réinventez perpétuellement la mode tout en restant fidèle à l’esprit singulier de la marque.   En imaginant l’exposition Jeanne Lanvin, vous avez effectué, avec Olivier Saillard, un travail remarquable. Le public aura la chance de découvrir des pièces fabuleuses appartenant à la collection du musée, étudiées avec rigueur par les équipes de conservateurs, en particulier Sophie Grossiord que je salue. Je tiens à remercier l’ensemble des mécènes pour leur aide précieuse et leur engagement décisif.   On ne pouvait imaginer plus bel écrin que le Palais Galliera pour accueillir cette exposition. En présentant les plus belles pièces du patrimoine mondial de la mode, Galliera rend un hommage vibrant à la création des toutes les époques en même temps qu’il inspire les créateurs d’aujourd’hui et de demain.   Le monde entier nous envie ce lieu de rencontre entre Histoire et avenir de la mode, entre figures légendaires et artisans des révolutions modernes.   Si aujourd’hui ce lieu attire des publics divers et nombreux, s’il a acquis ces dernières années un rayonnement international, c’est grâce à son directeur exceptionnel, que je veux ici saluer chaleureusement.   Cher Olivier Saillard, en menant un travail exigeant, vous avez su fédérer autour de vous l’ensemble des milieux de la mode, en leur donnant à voir l’Histoire qu’ils ont en partage. Toutes les expositions présentées ces dernières années à Galliera rencontrent un succès impressionnant auprès des publics, font l’objet d’une critique enthousiaste dans la presse française et étrangère, voyagent ensuite dans le monde entier.   L’exposition Fashion Mix, conçue par le Palais Galliera à partir de ses collections, et actuellement présentée au Musée de l’Histoire de l’Immigration, témoigne de la place centrale de Paris, attirant depuis toujours des créateurs de tous les pays, déterminés à fonder leur griffe dans notre ville. La mode sera toujours chez elle dans la ville qui l’a vue naître.   C’est bien à Paris que continuera à s’écrire l’Histoire de la mode.   Et pour l’avenir de la création nous voulons dresser une vitrine d’excellence.   Parce que nous savons que certains Parisiens et Parisiennes possèdent des dons et des visions pouvant révolutionner le monde de la mode, nous avons décidé de financer trois écoles parmi les plus prestigieuses et cotées au monde : Duperré, Estienne et Boulle.   Ces écoles sont de véritables joyaux. La formation d’excellence qu’elles dispensent attire et révèle les plus grands créateurs en devenir. Certains anciens élèves de ces écoles vous diront d’ailleurs peut-être quelque chose : je pense par exemple à Bouchra Jarrar , Christine Phung ou Guillaume Henry, pour ne citer qu’eux.   La Ville accompagne ensuite ces jeunes avec les Ateliers de Paris, structure d’accompagnement économique proposant un incubateur d’entreprises, un centre de conseil et une galerie d’exposition.   Dans le succès de ces remarquables écoles et structures publiques, je vois aussi la reconnaissance des valeurs de Paris : en offrant un accès égalitaire à tous les étudiants en fonction de leurs talents, de leurs idées et de leur motivation, sans aucune discrimination liée au revenu, nous donnons leur chance à tous.   Aux créateurs de tous milieux, de tous parcours et de toutes origines, nous ouvrons les portes de la mode. Nous leur donnons les clés. Et la magie opère.   Ces écoles occupent une place déterminante dans une ville où l’industrie de la mode représente 60.000 emplois directs et des dizaines de milliers d’emplois indirects.   Ce secteur de production particulièrement dynamique constitue un atout considérable pour Paris et lui confère un rayonnement exceptionnel. C’est l’ADN de notre ville.   Car la mode, ce sont aussi tous ces métiers de pointe indissociables de la création artistique. J’ai moi-même été élevée par une mère couturière et ai très vite compris la valeur précieuse de l’artisanat. Brodeurs, passementiers, stylistes, bijoutiers, maroquiniers, chausseurs, parfumeurs, joailliers, nombreux sont les métiers de pointe que les autres capitales nous envient.   Nous avons tenu à réaffirmer notre soutien sans réserve à cette industrie essentielle en décidant d’investir 57 millions d’euros dans le secteur de la mode au cours des 6 prochaines années. En mobilisant ce montant considérable, nous nous donnons les moyens de consolider notre position de capitale mondiale de la mode.   Ce rayonnement se manifeste avec éclat à chaque Fashion Week. La Fashion Week à Paris, c’est un marathon frénétique ! Ce sont des présentations, des showrooms, des soirées, près de 100 défilés qui investissent tous les lieux parisiens. Yves-Saint-Laurent défile au Carreau du Temple, Chanel défile au Grand Palais. Le monde entier a les yeux rivés sur Paris. Pendant une semaine, tout Paris vibre au rythme des défilés. Je suis très fière que la Fashion Week parisienne soit la première au monde en termes de nombres de défilés, de rédacteurs internationaux et d’acheteurs présents.   C’est à Paris que s’affirment les tendances de demain, que le ton est donné pour les saisons suivantes.   Nous sommes souvent imités, mais jamais égalés. A Paris, tout va plus vite qu’ailleurs, car nous faisons preuve d’audace autant que de professionnalisme.   Nous encourageons la créativité, nous révélons les talents, nous leur offrons les conditions idéales pour s’exprimer, nous leur garantissons une visibilité unique.   Il est logique que l’Hôtel de Ville, maison de tous les Parisiens et lieu somptueux chargé d’Histoire, soit lui aussi le théâtre de cet événement emblématique. C’est pourquoi je tiens à y accueillir les magnifiques shows des plus grands créateurs, comme Dries Van Noten qui revient désormais chaque année, mais aussi à y montrer le travail de jeunes créateurs comme ce fut le cas avec Léa Peckre qui donna le coup d’envoi de la Fashion Week à l’Hôtel de Ville en octobre dernier.   La Fashion Week est un moment incontournable pour des milliers de Parisiens. Je souhaite qu’un grand moment puisse dorénavant avoir lieu à l’Hôtel de Ville et je proposerai dès septembre prochain un grand dîner pour le Fashion réunissant tous les artisans de l’événement.   Si je veux ouvrir les portes de la maison des Parisiens à la Fashion Week, c’est parce qu’elle a vocation à devenir un événement public et populaire. En inventant la mode, Paris a créé un rêve universel, et ce rêve appartient à tout le monde. Chacun détient sa part dans ce monde fascinant de beauté et d’excellence. »  

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