Le bassin d’Austerlitz constitue l’une des pièces-maitresses du « Plan baignade » mis en place par la Ville de Paris et l’Etat, et qui réunit de très nombreux partenaires (conseils départementaux, communes du Grand Paris via les Établissements Publics Territoriaux, Agence de l’Eau Seine Normandie, SIAAP, HAROPA, Voies navigables de France, …) pour améliorer la qualité de l’eau de la Seine et de la Marne et atteindre les niveaux requis pour autoriser la baignade.
Fort d’une capacité pouvant accueillir jusqu’à 50 000m3 d’eau, soit l’équivalent de 20 piscines olympiques, le bassin apparait comme une infrastructure essentielle pour stocker les eaux usées et pluviales lors des fortes précipitations et éviter ainsi leur rejet dans la Seine.
Equipé d’un tunnel intercepteur, ce bassin creusé sous l’ancien square Marie-Curie (Paris 13e), sera chargé de contenir les eaux du réseau d’égouts. Cet excédent d’eau sera ensuite réinjecté dans le réseau d’assainissement pour être traité en station d’épuration.
Depuis la fin des années 1990, les déversements dans la Seine ont été réduits par dix grâce à l’automatisation et à la supervision du réseau d’assainissement parisien. Avec la création du bassin d’Austerlitz, les vannes de déversement ne seront désormais ouvertes que pour les pluies les plus importantes, en moyenne 2 fois par an.
Cet ouvrage constitue ainsi un bénéfice important pour la biodiversité et la qualité de l’eau de la Seine. Il contribuera à rapprocher encore davantage les Parisiennes et Parisiens de leur fleuve, dès l’été 2025, avec l’ouverture de 3 sites de baignade à Paris : au bras Marie entre le quartier du Marais et l’Ile St Louis, au bras de Grenelle et quai de Bercy.
Le bassin d’Austerlitz s’inscrit dans la lignée des actions concrètes engagées par la Ville de Paris pour reconquérir la Seine, depuis le début des années 2000. Avec notamment, le projet de piétonisation pérenne des bords de Seine, sous l’impulsion d’Anne Hidalgo en 2018.