Le projet, autorisé par le Gouvernement et la Préfecture de Seine-et-Marne, prévoit l’extension d’une exploitation pétrolière à proximité immédiate des captages d’Eau de Paris de Villeron et de Villemer, essentiels pour l’approvisionnement en eau de près de 180 000 habitants.
La Ville de Paris a déposé un mémoire en intervention volontaire en pointant notamment les lacunes graves de l’étude d’impact environnemental sur la base de laquelle ces autorisations ont été accordées. Elle relève que les risques de pollution aux hydrocarbures des ressources en eau y sont clairement sous-estimés. Une contamination des nappes phréatiques et de la rivière du Lunain, qui s’écoule à proximité du site pétrolier, pourrait entraîner des conséquences irréversibles sur la qualité de l’eau captée dans cette zone.
La Ville de Paris se réjouit de la mobilisation conjointe des collectivités (Nonville, La Genevraye, Villemer, Moret-Loing-et-Orvanne, Lorrez Le Bocage Preaux), des syndicats des eaux (SIAAEP du Bocage et SIDEAU Moret Seine et Loing), et d’importantes associations environnementales (Notre Affaire à Tous, Les Amis de la Terre, France Nature Environnement, Réseau Action Climat et Reclaim Finance) qui ont également déposé des interventions volontaires pour demander l’annulation des autorisations de forage.
Face à un projet pétrolier anachronique et dangereux, à l’heure où les ressources en eau potable se raréfient, la Ville de Paris réaffirme sa détermination à les protéger des pollutions qui menacent leur qualité.