Alors que des milliers d’étudiants et de lycéens manifestaient contre le projet de réforme universitaire Devaquet, des policiers s’en prennent violemment à Malik Oussekine dans la nuit du 5 au 6 décembre 1986. Son décès à la suite de ses blessures, fit de lui un symbole des victimes des violences policières, tandis que le projet de loi fut immédiatement stoppé et que les « voltigeurs », brigade de la préfecture de police, furent dissous.
En son hommage, Anne Hidalgo, Maire de Paris, a inauguré l’année passée, en présence de la famille de Malik Oussekine, une nouvelle plaque commémorative, apposée au 20 rue Monsieur le Prince, sur la façade de l’immeuble devant lequel Malik Oussekine fut tué.
Comme chaque année le 6 décembre, une gerbe en sa mémoire sera déposée au nom de la Maire de Paris par Laurence Patrice, en présence de la famille de Malik Oussekine et de l’association SOS Racisme.