Célia Blauel, adjointe à la Maire, inaugurera jeudi une plateforme logistique biomasse sur le principal site de production du réseau de chaleur de la Ville de Paris. Elle permettra au plus grand réseau de chaleur de France d’être alimenté à plus de 50% en énergie renouvelable et de récupération.
La Ville de Paris s’est dotée d’un plan Climat énergie territorial dès 2007, actualisé en 2012. A travers la mise en œuvre de ce plan, Paris s’est fixé des objectifs ambitieux afin de réduire de 25% les émissions de gaz à effet de serre et les consommations d’énergie de son territoire et d’atteindre 25% d’énergie renouvelables et de récupération dans sa consommation.
Anne Hidalgo, Maire de Paris, a renforcé encore les objectifs et les actions de la collectivité dans ce domaine, en annonçant en novembre dernier un plan ambitieux de transition énergétique. Selon une étude du University London College, Paris est ainsi la métropole qui investit le plus au monde pour se prémunir des effets du changement climatique.
Célia Blauel, adjointe à la Maire, inaugurera jeudi un nouvel équipement structurant : il s’agit d’une plateforme logistique biomasse, implantée sur le principal site de production du réseau de chaleur de la Ville de Paris. Elle utilisera du bois, sous forme de granulés.
Grâce à la conversion de la chaufferie de Saint-Ouen à la biomasse, le plus grand réseau de chaleur de France sera désormais alimenté à plus de 50% en énergie renouvelable et de récupération, ce qui couvrira l’équivalent de la consommation de 500.000 logements.
En complément, la CPCU a fait évoluer sa chaine logistique, afin de réaliser l’acheminement de ses matières premières par voie ferroviaire : des bâtiments de déchargement et des silos de stockages adaptés, ainsi que de nouvelles galeries de convoyage pour alimenter la chaufferie s’étendent sur 1,6 hectare le long des docks.