La Région Île-de-France, la Ville de Paris et les 7 départements franciliens demandent à l'État un CPER transport ambitieux de 10 milliards d'euros
Ils réaffirment également que la lutte contre la pollution de l’air passe par la transition écologique des mobilités, première source d’émission de gaz à effets de serre (31%) alors que la Région Île-de-France concentre 18% de la population et 30% de l’activité nationale sur 2% du territoire.
Les transports représentent donc un enjeu crucial pour l’attractivité et la qualité de vie en Ile-de-France, et les collectivités territoriales mobilisent tous les leviers dont elles disposent pour faciliter et améliorer les déplacements quotidiens de millions de Franciliens.
Le précédent CPER, courant sur la période 2015-2022, d’un montant global de 10,5 milliards sur les transports collectifs, avait été exécuté à près de 120%. C’est pour cela que la Région Île-de-France, la Ville de Paris et les sept départements renouvellent à l’Etat leur volonté d’un engagement aussi ambitieux pour le futur plan État-région en matière de transport, qu’ils évaluent à 10 milliards d’euros sur 5 ans pour la période 2023-2027. Les collectivités locales sont prêtes et pleinement mobilisées : la Région Île-de-France s’engage à mettre 4 milliards d’euros et la Ville de Paris et les départements 2 milliards, soit 60% du total pour les collectivités locales. Alors que le mandat de négociation de l’Etat sur le CPER a déjà
pris un an de retard, les collectivités attendent aujourd’hui de l’Etat qu’il prenne enfin ses responsabilités et des engagements financiers à la hauteur des enjeux, soit 4 milliards, c’est-à-dire 2€ investis par l’Etat pour 3€ investis par les collectivités.
La Région Île-de-France, la Ville de Paris et les départements franciliens rappellent que ces investissements dans le cadre du CPER sont indispensables à la poursuite de la régénération et de la modernisation du réseau francilien qui bénéficie à toutes les régions françaises dont les trains arrivent en Ile-de-France. Ils sont également essentiels à la poursuite des projets de transport en cours ou pour mener de nouveaux projets, notamment dans les territoires franciliens qui ne bénéficient pas des lignes du Grand Paris Express.