Test Event de Triathlon : A un an des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, une première épreuve de haut niveau dans la Seine !

Paris 2024, la World Triathlon et l’ensemble des acteurs publics impliqués sur le projet de la reconquête de la qualité de l’eau du fleuve autour du Préfet de la région d’Île-de-France, Préfet de Paris et de la Ville de Paris se félicitent de cette première épreuve organisée dans la Seine et de son succès populaire avec de nombreux spectateurs présents tout le long du parcours pour encourager les meilleures triathlètes de la planète.

L’organisation de cette course était une première étape vers l’organisation des épreuves de triathlon, para triathlon et natation marathon pendant les Jeux de Paris 2024 qui se dérouleront en Seine, au cœur de la capitale, au niveau du pont Alexandre III, au pied du Grand Palais et des Invalides sur des parcours scéniques et urbains, pensés pour magnifier les athlètes et leurs performances.

Dans le cadre du World Triathlon Olympic Test Event Paris, la britannique Beth Potter s’est imposée sur l’épreuve individuelle femmes. La française Cassandre Beaugrand et l’allemande Laura Lindemann complètent le podium.

Au terme d’une course d’une rare intensité, elle devient ainsi la première athlète à remporter une compétition sportive après une baignade dans la Seine depuis 2012, et la dernière édition du triathlon de Paris dont la natation était organisée dans la Seine.

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, un projet fédérateur pour accélérer les travaux sur la baignabilité de la Seine.

La candidature puis l’attribution des Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris ont constitué un accélérateur de cette politique publique et offert une échéance mobilisatrice pour la reconquête de la qualité de l’eau du fleuve.

Elle a permis d’arrêter un calendrier clair autour d’un objectif partagé : permettre la tenue des compétitions de triathlon, de para triathlon et de natation marathon pour les Jeux de Paris 2024 et la baignade pour le grand public en 2025.

Les efforts engagés depuis 2016 avec le Plan baignade soutenu par un investissement de 1,4 milliard d’euros par l’État et les collectivités territoriales ont ainsi déjà permis des progrès significatifs : les rejets d’eau polluée dans la Seine ont été divisés par 10, le nombre d’espèces de poissons répertoriés dans la Seine est passé de 14 à 32 au cours des trente dernières années.

Début juin 2023, les analyses de l'eau de la Seine effectuées sur la base de la réglementation européenne en vigueur ont donné des « résultats excellents ».

À un an des Jeux, le déploiement du plan baignade, co-piloté par l’Etat et la Ville de Paris, continue d’améliorer significativement la qualité de l’eau de la Seine.

Pour mémoire, d’importantes mesures ont déjà été prises depuis 2020 pour améliorer la qualité de l’eau de la Seine, grâce à l’engagement de nombreux acteurs (Etat, Ville de Paris, SIAAP, conseils départementaux du 93 et du 94 notamment). Des travaux ont déjà été réalisés et produisent des effets par temps sec : mise en service en début d’été 2023 de la désinfection des rejets des deux usines de traitement des eaux usées en amont de Paris sur la Seine et sur la Marne, ou encore des travaux de mise en conformité des réseaux publics et des mauvais branchements et des raccordements de bateaux sur les quais de Seine.

À un an des Jeux, la dynamique d’assainissement se poursuit avec l’achèvement des travaux les plus significatifs d’amélioration de la qualité de l’eau dans les prochains mois, en particulier pour faire face à ces évènements météorologiques exceptionnels.

D’ici 2024, de nouvelles infrastructures seront livrées pour améliorer davantage le traitement des eaux par temps de pluie et ainsi rendre la qualité de l’eau meilleure. À ce titre le bassin de stockage d’Austerlitz, un cylindre de 50m de diamètre et de plus de 30m de profondeur stockera plus de 50 000 m3 d’eau, soit l’équivalent de vingt piscines olympiques. Ce bassin permettra d’être mieux préparé aux événements météorologiques exceptionnels en évitant les déversements d’eaux usées dans la Seine en cas de fortes pluies. Grâce à ce bassin, l’excédent d’eau s’écoulera dans le réseau d’égouts pour être traité.

D’autres équipements sont actuellement en construction et seront opérationnels en 2024 : les ouvrages prévus sur le bassin versant du ru Saint-Baudile (Seine-Saint-Denis), le VL 8 (collecteur de grande capacité d’une longueur de 10 kilomètres situé entre Essonne et Val-de-Marne) et la station de dépollution de eaux pluviales du Val-de-Marne visant comme le bassin d’Austerlitz à recevoir les eaux de pluie et à les traiter avant qu’elles ne soient rejetées dans le milieu naturel. La totalité des bateaux et des établissements flottants situés à l’amont du site sera raccordée aux égouts.

Au-delà de l'horizon 2024, ce programme de dépollution du fleuve permettra de laisser un héritage des Jeux avec une Seine dépolluée, et dès 2025 des sites de baignade pérennes en Seine, avec 3 sites à Paris : au bras Marie, au bras de Grenelle et quai de Bercy. Plusieurs autres sites de baignade ouvriront aussi en Marne dans toute la métropole du Grand Paris.

Les services de l'Etat et leurs partenaires remercient les forces de secours et de sécurité engagées sur ces épreuves sportives, la mobilisation conjointe rendant possible le déroulement de ces compétitions dans des conditions de sécurité sereines.

« Quel spectacle ! L'organisation de cette première épreuve de test de triathlon en plein cœur de Paris est une véritable réussite, avec la natation dans la Seine, un parcours exceptionnel au pied des plus beaux monuments parisiens, et bien sûr un grand moment sportif ! Félicitations à Cassandre pour cette magnifique médaille et à Emma pour sa belle quatrième place ! Et merci aux fédérations française et internationale de triathlon ainsi qu’à l’ensemble des acteurs publics pour leur énorme travail à nos côtés. Cette première journée promet pour la suite du week-end ! » Tony Estanguet, Président de Paris 2024

« A moins d’un an des Jeux de Paris 2024, l’épreuve test de triathlon qui a eu lieu aujourd’hui dans les eaux de la Seine et les rues de la capitale est un succès. Cette compétition dans la Seine, au pied du pont Alexandre III, est le fruit d'un travail collectif pour la reconquête du fleuve porté depuis plusieurs années par la Maire de Paris. Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 sont un véritable accélérateur des transformations de la Ville. Ils laisseront un héritage fort : l’ouverture de sites de baignades pour le grand public dès l’été 2025 ». Pierre Rabadan, Adjoint à la Maire de Paris en charge du sport, des Jeux olympiques et paralympiques et de la Seine.

"La tenue de cette première compétition dans la Seine constitue une étape importante dans la bataille pour rendre la Seine baignable, c'est la démonstration que le plan baignade engagé en 2020 produit ses effets, il nous reste à le conclure d'ici mi-2024 pour être en mesure de faire face à des épisodes météo exceptionnels, la préfecture de région est mobilisée avec ses partenaires pour atteindre cet objectif". Marc Guillaume, Préfet de la région d’Île-de-France, Préfet de Paris

« La tenue de ce Test Event permet, au-delà de l'organisation sur le plan de la sécurité mais aussi de la circulation d'un événement sportif majeur en plein Paris, de tester la parfaite coordination et l'inter-réactivité entre les différents partenaires qui auront à œuvrer de concert l'an prochain, pour les Jeux Olympiques et Paralympiques » Magali Charbonneau, Préfète, directrice de Cabinet du Préfet de Police

« Nous n'aurions pas pu rêver meilleur scénario et meilleur site de compétition que ce que nous avons ici à Paris. Nos athlètes peuvent nager dans la Seine, pédaler sur les Champs-Élysées, voir l'Arc de Triomphe, les Invalides, le Pont Alexandre III. Nous rêvons toujours d'être au cœur de la ville et le site de Paris est un rêve devenu réalité. Le fait de voir autant de spectateurs dans les rues nous conforte dans l'idée que les Jeux olympiques et paralympiques de Paris, l'année prochaine, seront un événement extraordinaire. » Marisol Casado, Président de la Fédération Internationale de Triathlon (World Triathlon)